- on
- pi. (sujet) : (avec un verbe au sing.), ON dc., ON-N dv. (Aillon-J., Aillon-V., Aix, Albanais.001, Annecy, Arvillard, Attignat-Oncin, Beaufort, Bellecombe-Bauges.153, Bellevaux, Billième, Bogève, Bourget-Huile, Chable, Chambéry, Chamonix, Compôte-Bauges, Côte-Aime, Doucy-Bauges, Gets, Giettaz, Habère-Poche, Hauteville-Sa., Houches, Magland, Marthod, Megève, Mieussy, Montagny-Bozel, Montendry, Morzine, Moûtiers, Notre-Dame-Be., Praz-Arly, St-Jean-Arvey, St- Nicolas-Cha., St-Pierre-Alb., Ste-Reine, Thoiry, Thônes, Thonon, Villards-Thônes, Viviers-Lac), ôn (Chermignon) || dc./dv., ou-n (Peisey, Tignes), u-n (Aussois) ; (avec un verbe au pl.), de dc., d' dv. (Lanslevillard). - N.1 : En savoyard, le sujet on est presque toujours employé à la place de la 1ère p. pl. nous.Fra. Nous partons tout de suite : on mode dabò (001). - N.2 : Au sens indéfini, le on français est traduit généralement par la 3e p. mpl.. Mais familièrement, on peut le traduire aussi par la 2e p. du sing. ou du pl., ou par la 1ère p. du pl..Fra. On dit que ... : é dyon kè ... <ils disent que ...> (001), o dyonn ke ... (Jarrier).Fra. Tu bois // on boit on du bon vin chez François : te bêy de bou-nh vi-nh shyé Fransêy (St-Martin-Porte.203), tè bai d'bon vin su Fanfoué (001).Fra. Tu y crèverais à côté // on pourrait crever à côté de lui, qu'il ne se dérangerait pas : t'yu krêvezhâ à lâzhèy k'ou seû deourbezhèy pâ (203), t'yu krèvrâ à kouté k'é s'dérinzhrè pâ (001).Fra. Vous avez // on a on beau faire, mourir, il faut mourir : vôz édê byô fâzhê, mezhizh, i fô mezhizh (203), voz î bô fére, pè mori, é fô mori (001).Fra. Ce foin, on ne peut // nous ne pouvons on pas le faucher : ô fin, nô pwin pâ lô sèyézh (203).Fra. Écoute, on vient // ils viennent : akuto, ou veûnon (203), (é)kuta, é mnyon (001).Fra. Qu'est-ce qu'on fait là-dedans : tou k'é fon tyè ddyê (001), ti k'ou fon itchi dedin (203).Fra. Qu'est-ce qu'on dit à Saint-Martin : ti k'ou djon à Sin-Marti-nh (203), tou k'é dyon à Sin-Martin (001). - N.3 : Le pronom on est souvent employé à la place des sujets de <je>, tè <tu>, no <nous> ou vo <vous>, ça fait plus discret, plus simple.Fra. Alors, tu pars /// vous partez on déjà : aloo, on mode zhà ? - Je suis /// nous sommes on bien obligé(s) : on-n binn oblijà (001) - N.4 : Le on est parfois élidé en n, après kan <quand>, lorsque le sens est clair : kan n tai jwin-no <quand on était jeunes = quand nous étions jeunes> (001). - N.5 : Le on français est parfois transcrit par la forme pronominale à sens passif avec un sujet neutre.Fra. On mène paître au pré ici : i se môde in shan itchi <il se va en champs ici> (203).Fra. Les brebis, ça s'achète au printemps = on achète les brebis au printemps : le fé, i s'ashètê ou pri-nhtin (203).A1) expr., on n'était pas riche : on-n tai pâ on rsho (001) / rsheû (153).
Dictionnaire Français-Savoyard. 2015.